L’Autopilot FSD de Tesla, connu sous le nom de « Capacité de conduite entièrement automatique », était autrefois proposé à l’achat pour 19 500 $. Aujourd’hui, il est disponible via un abonnement mensuel de 99 $. Cette option plus abordable permet à ceux et celles qui le souhaitent, tester le service pour un mois et de se désinscrire si cela ne répond pas à leurs attentes.
Que comprend ce service de conduite supposément entièrement automatisé ?
- Autopilot de base, incluant le maintien de trajectoire et le régulateur de vitesse adaptatif.
- Changement de voie automatique.
- Stationnement automatique.
- Sortie autonome de stationnement.
- Assistance au maintien de trajectoire en milieu urbain.
- Reconnaissance des feux de circulation et des panneaux stop.
Parmi ces fonctionnalités, quelques une semblent superflues, tandis que d’autres apportent à l’utilisateur un meilleur confort au volant. Par exemple, la sortie intelligente de stationnement peut sembler être un gadget, mais le stationnement automatique, déjà proposé par d’autres constructeurs, s’avère très pratique.
Utilisation sur autoroute de l’autopilote tesla (version 11.4.9)
En général, la conduite entièrement automatisée se comporte bien sur l’autoroute, et ce tant sur la chaussée sèche ou humide. Cependant, dans des conditions hivernales comme celles que l’on peut rencontrer au Québec, elle s’avère la plupart du temps inefficace. Lorsque la neige recouvre partiellement ou totalement la route, ou en cas de forte pluie, il est pratiquement impossible d’utiliser ce système.
Le passage sur un échangeur d’autoroute peut parfois s’accompagner de changements de voie hésitants ou brusques. De plus, il arrive que le système oublie d’activer le clignotant lors de l’entrée sur l’autoroute, ce qui peut poser problème. Personnellement, j’ai noté que le véhicule prend parfois les sorties d’autoroute trop rapidement, conservant la vitesse limite autorisée sur l’autoroute.
Il est parfois surprenant de constater que, sans aucun véhicule devant, la Tesla clignote à gauche et change de voie pour emprunter la voie rapide sans nécessité apparente, devenant ainsi plus gênante qu’utile. C’est probablement la chose qui me déplait le plus sur l’autopilot FSD (Full Self-Driving).
Utilisation en milieu urbain de l’autopilote tesla
En ville, les manœuvres peuvent être brusques lors des virages. Les arrêts aux panneaux stop sont longs, semblables à ceux d’un élève au volant, et le véhicule se montre souvent hésitant aux intersections achalandées. L’utilisation en milieu urbain de ce service peut rendre les conducteurs derrière vous vraiment impatients.
Conclusion
La capacité de conduite entièrement automatique de Tesla est-elle au point ? Partiellement, oui, surtout sur l’autoroute. À l’exception du stationnement automatique, les autres fonctionnalités semblent plutôt superflues, surtout en milieu urbain. L’intérêt réside dans la nouvelle tarification par abonnement, qui offre la flexibilité de tester et de se désabonner à tout moment. Surtoût en période hivernale. Pour ce test j’étais sur la version du logiciel de conduite entièrement automatique 11.4.9. Au cours des prochaines semaines, je reviendrai sur la nouvelle version v12.3.6 que je teste actuellement.